La définition d’une céramique est très vaste, car elle concerne les matériaux solides non métalliques et inorganiques. Le terme céramique provient du grec ancien κέραμος, kéramos (« terre à potier », « argile »), mais n’apparaît dans son sens moderne qu’à la moitié du 19e siècle, période durant laquelle la science étudie le matériau et l’archéologie (la céramologie) commence véritablement à s’intéresser à la céramique ancienne. Le terme poterie — art du potier — ne suffit alors plus pour désigner toute la variété de la production. Nous parlons également de céramiques industrielles, nommées aussi céramiques techniques qui traite des applications industrielles et de la création de céramiques aux propriétés physiques spécifiques. Elles possèdent souvent une structure cristalline, mais ce n’est pas obligatoire : le verre est ainsi une catégorie de céramique.
Les verres sont obtenus par la fusion du quartz contenu dans le sable ou silice
Les céramiques sont obtenues par fusion du quartz contenu dans l’argile
Faïence : Poterie à pâte poreuse, opaque, vernissée ou émaillée.
Grès : Céramique dure à base d’argile et de silice.
Porcelaine : Poterie non colorée, fine et translucide à pâte non poreuse recouverte d’une glaçure.
Propriétés :
Une céramique technique présente des propriétés physiques particulièrement intéressantes :
- « Fragilité » : au contraire d’un métal, une céramique ne possède pas de zone plastique en traction : elle cassera plus tôt.
- Ténacité globalement plus faible que celle d’un métal. La ténacité est la faculté d’un matériau à résister à la propagation d’une fissure.
- Les céramiques sont plus résistantes en compression qu’en traction.
- Insensible à la corrosion, bonne résistance à l’usure.
- Inerte chimiquement.
- Température de fusion souvent élevée, supérieure à celles des métaux.
- Les céramiques sont des isolants thermiques et électriques.